De nombreux kanji seront réemployés afin de créer de nouveaux kanji par association. Nous conviendrons de nommer « composants » de tels éléments lorsqu'ils interviennent dans la genèse d'un nouveau kanji. Afin de mieux différencier ces composants du kanji dont ils sont l'image, nous associerons à chacun d'entre-eux un objet que nous pourrons facilement imaginer. Pour parfaire cette différenciation, nous emploierons le terme de sésame pour qualifier cet objet. Ce terme permet de mieux appréhender la saveur particulière que prend un composant lorsqu'on l'incorpore à d'autres pour former un nouvel appareil. Bien qu'il ne vous paraisse pas nécessaire, au premier abord, de retenir les sésames, ils seront précisés sous la forme d'une remarque flanquée d'un point, à laquelle vous pourrez vous reporter ensuite.
Le nombre de traits nécessaire au tracé de chacun des kanji est indiqué en petits caractères, et l'ordre d'écriture est précisé, trait par trait. On ne dira jamais assez l'importance que revêtent à la fois le nombre de traits, dont la connaissance permet de retrouver rapidement un caractère dans un dictionnaire, et l'ordre de leur tracé, qui a un effet direct sur l'allure que prennent les kanji tracés en écriture cursive : aussi simples que puissent paraître ces premiers caractères, prenez dès maintenant le pli de les étudier crayon en main. Ainsi, votre main gagnera en habileté, et compter le nombre de traits d'un kanji ne sera jamais un cauchemar.